Ce qui ne «marche pas» pour l’accessibilité universelle
Neige + pelle

Ce qui ne «marche pas» pour l’accessibilité universelle

Stéphane Baillargeon – Le Devoir – 18 décembre 2023 –

L’appartement de Marie Turcotte à Montréal est adapté à sa mobilité réduite, avec une rampe d’accès lui permettant d’entrer et de sortir de chez elle en fauteuil roulant. Un débarcadère bien balisé par deux poteaux devant son bout de trottoir interdit d’y stationner une voiture et facilite le transport par le service adapté de la Société de transport de Montréal (STM). Ça coule et ça roule.

La situation se gâte après une grande chute de neige. Les chenillettes de déneigement laissent immanquablement une accumulation sur le débarcadère. Mme Turcotte doit alors téléphoner à la Ville pour la faire retirer, ce qui peut prendre plusieurs jours. Et alors adieu mobilité, plus rien ne va.

« On se fait dire d’appeler le 311 pour signaler le fait et que quelqu’un va passer avec une pelle », explique la directrice générale d’Ex aequo, responsable du dossier du transport au sein de cet organisme fondé en 1980 pour défendre les droits des personnes ayant une déficience motrice.

« Le déneigement se fait deux ou trois jours plus tard. On demande que les débarcadères soient déneigés en même temps que les trottoirs. Les débarcadères sont sur le domaine public, et les services publics devaient en gérer l’entretien. »

Fatigué de se plaindre sans effet, Ex aequo a déposé une plainte auprès de l’ombudsman, le dernier recours. Son rapport est encore en traitement et attend une réponse de Montréal.

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