Agence Science-Presse – 19 mai 2024 –
Au Québec, se loger devient de plus en plus hors de portée des populations les plus vulnérables. Parmi elles, les personnes itinérantes, celles en situation de handicap ou vivant avec une déficience intellectuelle.
Il y a une relation entre itinérance et handicaps physiques ou intellectuels. « Plus on cumule de problématiques, plus on vit d’exclusions : emploi, logement, vie sociale, etc.», résume Laurence Roy, professeure à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill et co-organisatrice du colloque « Itinérance, handicap et déficience », organisé cette semaine à l’Université d’Ottawa dans le cadre du congrès de l’Acfas.
Or, les hébergements provisoires ne sont pas tous adaptés à la complexité des vécus des personnes itinérantes, dont certaines sont aux prises avec de la dépendance, des problèmes de santé mentale ou divers handicaps. Les portraits diffèrent et les solutions se doivent d’être plus personnalisées.