Le défi de vendre une résidence adaptée
Femme en fauteuil roulant + Comptoir adapte

Le défi de vendre une résidence adaptée

Samuel Larochelle – La Presse – 31 mars 2024 –

Lorsque Joannie Paquet, une femme paraplégique, a mis en vente son condo avec des adaptations valant des dizaines de milliers de dollars, elle craignait de ne pas trouver d’acheteur dans un délai raisonnable.

Mme Paquet connaissait le défi relevé. « Il fallait tenir compte des coûts de nos travaux dans le prix de vente », dit-elle, et ce, peu importe si un éventuel acheteur aurait voulu rénover et retirer les adaptations.

Lorsqu’elle a été victime d’un accident de la route durant son enfance, c’est la SAAQ qui avait payé les factures : comptoirs plus bas, four encastré avec ouverture latérale à sa hauteur, interrupteurs à la bonne hauteur, rampe extérieure adaptée à ses besoins, ajout d’une porte automatique, etc.

Les coûts montent vite, ce qui influence inévitablement le prix de revente. Selon Dominique Salgado, directeur général du Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH), l’adaptation d’une propriété peut dépasser les 55 000 $. « Une rampe extérieure peut coûter 12 000 $ et un lève-personne, 8000 $, explique-t-il. Après, l’ascenseur coûte au moins 40 000 $, sans oublier les rampes de salle de bains, les travaux d’accessibilité dans la cuisine et le retrait des seuils de portes. »

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